Au moment d'écrire cet article, je ne sais pas comment vous présenter les choses.
Ce livre a une raisonnance particulière car je l'ai lu dans un contexte bien spécifique.
Je me suis offert ce livre vendredi soir après quelques jours compliqués.
J'ai du faire ce pas douloureux vers l'âge adulte en perdant une personne qui m'est très chère.
Les gens pourront dire tout ce qu'ils veulent, même si cela fait partie intégrante des rites initiatiques, des divers passages de relais que la vie s'accorde à nous imposer, je n'en suis pas moins déstabilisée et profondément peinée.
Cette semaine, j'ai entendu la peine de mes proches. J'ai entendu les enfants qui étaient en eux.
Maintenant commence le rapport au livre.
Hippo rencontre Dafna qui dit venir de l'Enfance, un pays situé sur l'île de la Délivrance. L'île a été baptisée ainsi suite au départ des adultes de l'île en 1980 et de la "prise en main" de l'île par les enfants qui y résidaient. Les enfants vivent alors en autonomie, sans réelles règles que celles qu'ils se fixent à base de "on dirait que".
La seule règle étant de ne pas "sérieuser".
La première partie de l'histoire se déroule à Paris où l'on accompagne Dafna dans sa découverte et la quête de ses parents. La seconde se déroule sur l'île où Hippo tente de s'intégrer à une société bien établie.
Pour faire court, c'est un livre dense, qui s'applique à nous ôter les différents carcans dont nous sommes bardés, nous les adultes. Les personnages sont attachants, bruts de décoffrage comme le sont les enfants.
J'ai été heureuse de retrouver quelques souffles d'enfance dans ce livre, de réactions inattendues.
Sa lecture m'a rendue plus sereine quant à ma vie d'adulte, je ne saurais tellement justifier pourquoi.
Alexandre Jardin m'a régalée de cette candeur et de cette pureté dont manque parfois le quotidien.
Un post tres interessant!!! Mersi! Des bisous:)
RépondreSupprimerAngela Donava
http://www.lookbooks.fr
Merci beaucoup!
SupprimerHum... Je suis désolée d'apprendre une perte dans tes proches Cécile...
RépondreSupprimerBises à bientot
Merci Annaïs, je me laisse le temps qu'il faut. Mais ça va aller!
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