27 mars 2011

Cerise #3

Comme vous pourrez le constater, je ne suis pas très présente en ce moment. Pleins de choses à gérer et du coup, pas tellement le temps de poster.
Je vous prie toutes et tous de m'en excuser...
Alors pour me faire pardonner, une chanson de derrière les fagots pour trainer au plumard le dimanche matin alors que la pluie tombe tranquillement...

Donc rien que pour vous, Mellow my mind de Simply Red:


Simply Red - Mellow my mind par manon42

Au passage, l'album A New Flame dont est tiré la chanson est excellent pleins de rythmes divers et variés. On y passe de la pop au reggae sans se poser de question, on se laisse bercer.
Rendez-vous sur Hellocoton !

19 mars 2011

Cerise #2

Il y a peu de temps, j'ai eu la chance d'aller voir Yaël Naim en concert.

Mis à part New Soul (que je finissais par zapper à la radio tellement les programmateurs la passaient en boucle) je ne connaissais pas l'univers de la chanteuse.

Par un heureux concours de circonstances, l'Homme a gagné deux places pour son concert Salle de la Cité à Rennes.


Pour tout vous dire, c'était juste magique.
Elle est simple quand elle se présente à nous, le décor est magnifique, l'ambiance est onirique. Sa voix... juste époustouflante. Je suis sortie du concert pleine de frissons. Pour la première fois de ma vie, je peux dire que c'est un concert où j'ai ri (car elle est très drôle la Yaël sous ses airs de pas y toucher) et pleuré (la chanson Today file la chair de poule). J'ai rarement vu quelqu'un autant communiquer avec son public, elle sait offrir une proximité que d'autres n'oseraient jamais.
Et depuis, elle est aussi la cerise sur le gâteau de mes week-ends, elle me rend sereine, cool.

Je vous laisse profiter de cette reprise de Umbrella qui était juste à tomber par terre pendant le concert.

Yael NAIM : Umbrella - MYTARATATA.COM
TARATATA N°369 (Tour. le 21/09/2010 / Diff. France 4 le 30/11/10 & France 2 le 14/01/11)
Rendez-vous sur Hellocoton !

18 mars 2011

Pile ou face

Ce soir, je me suis dit "Ma grande, il est temps pour toi de réessayer ton maillot de bain."

C'est toujours un grand moment qui joue le moral à pile ou face, et après essayage de ce maillot (non ce n'est pas moi, il ne faut pas trop en demander à la fois...):


...j'ai été très surprise et super contente! Je suis boostée jusqu'à demain!
Et vous le maillot d'été? Pile ou face pour le moral?
Rendez-vous sur Hellocoton !

16 mars 2011

Mon copain Arthur

Quand on me connait bien, on le sait. Je suis une inconditionnelle de Rimbaud.
C'est impossible à expliquer, j'ai aimé presque instantanément.

Tout a commencé quand mon Papa m'a fait apprendre par coeur à 4 ans Ma Bohème.
De fil en aiguille je m'y suis intéressée de plus en plus, je l'ai lu (en bonne partie) et me suis penchée sur le personnage. Au début il était pour moi comme LE rebelle, genre trop beau/trop intelligent/trop spirituel.

Et puis un jour je suis tombée sur un super livre: 


C'était évident, Rimbaud était certainement un casse-pied gigantesque, mais aussi un garçon normal avec ses idées, ses failles, ses envies. Après lecture de cette biographie très bien illustrée avec des extraits de poèmes et de correspondances je me sentais plus en phase avec l'homme Rimbaud et non pas son personnage.

Il faut dire qu'à l'école quand on parle du poète, un certain parti-pris est engagé. "Le poète aux semelles de vent" et bla bla bla. Mais une fois son histoire re-située dans le contexte de l'époque, peut être aurions-nous choisi de prendre le même chemin?

Pour finir, il y a eu une expo à laquelle je n'ai pu assister il y a quelques temps: Rimbaud Mania.
Mais comme je suis entourées de personnes formidables, j'ai reçu en cadeau le livre de l'expo. Et c'est tout bonnement incroyable de voir ce que Rimbaud suscite toujours dans l'imaginaire et la création au quotidien.

Rendez-vous sur Hellocoton !

12 mars 2011

Cerise #1

Comme vous l'aurez (largement) compris, j'adore lire, ça me rend sereine, me fait voyager.

Parfois, je n'ai pas envie de me poser bien calée avec un bouquin, mais juste envie de pouvoir me défouler un peu, et voyager grâce à ces si jolies choses qui nous servent d'oreilles.

La musique, c'est un peu la cerise sur le gâteau de mes week-end. Et depuis quelques temps, cette cerise se prénomme Marvin.
Oh yeah! Marvin Gaye!


Mais alors en ce moment LA chanson qui me fait me remuer et onduler c'est bien I heard it through the grapevine. Je trouve qu'elle a un rythme juste parfait pour le week-end.
A la cool, mais en même temps, tellement sexy...


Profitez-en bien!
Rendez-vous sur Hellocoton !

09 mars 2011

Philip Roth ou la fascination du féminin.

Philip Roth est mon ami.

Non, je ne le connais pas en vrai mais lui a l'air de bien connaitre mes goûts de lectrice assidue.
Tout a commencé avec la Contrevie, issu du cycle Nathan Zuckermann.
Le personnage principal de ce cycle est pour ainsi dire l'alter-ego de l'auteur. Ce que j'aime dans ce personnage c'est qu'il est à la fois intelligent, cynique, sournois et sensuel. Comme qui dirait, un salopard de première, un gros manipulateur, un coureur de jupon. Il aime les femmes de manière obsessionnelle, elles sont pour lui source de plaisir et d'agacement. C'est un libertin, dans tous les sens du terme.
Bref, j'adore le détester mais... je l'adore. Cet homme, sous ces allures de séducteur toujours en recherche d'affinités a aussi des doutes et des craintes. Il s'inquiète de la politique de son pays, de son rapport au judaïsme, de sa vieillesse.Un vrai homme avec une vraie fragilité. On lui pardonnerait presque ses frasques.

Le livre qui traduit le mieux cet état d'esprit est La Bête Qui Meurt .

D'une sensualité époustouflante, on y retrouve bien la dualité de l'homme qui ne doute pas de sa masculinité mais de sa virilité, pourra-t-il ou non avoir une relation sexuelle? Son corps le lui permettra-t-il?. On y voit vraiment toutes les facettes du personnage. Et sa fragilité face à la maladie, à la vieillesse, aux retrouvailles et à cette femme.

Un très beau livre, même si avec Roth, il faut avoir le coeur bien accroché parfois car il n'y va pas par quatre chemins...
Rendez-vous sur Hellocoton !

07 mars 2011

Simone de Beauvoir sort de ce corps!!!

Sur la blogosphère depuis quelques jours seulement, force est de constater que nombres d'expériences se croisent.

Je vois des futures mamans impatientes, des futures maman moins impatientes car elles ont déjà deux "gnomes ou grognards", des mamans en stress. Comme ça, il y a moyen de suivre le stade Maman: "Avant-Pendant-Après". Quand on n'a pas d'enfant (comme moi, pour le moment...) , ça permet de mesurer l'ampleur d'un choix qui vous emmène pour 25 ans.

Mais ce qui est évident, c'est que chaque chose que l'on ressent à l'heure actuelle est un phénomène dit "de société". En lisant le ELLE de cette semaine, ils parlent des difficultés des mères, de la culpabilité qu'elles ont à ne pas réussir comme elles le souhaiteraient dans l'éducation et la gestion au quotidien de leur enfant (on ne souligne pas assez que les enfants aussi ont changé, moi j'étais mimi à 3 ans, pour la génération actuelle,j'ai parfois des doutes...) .

Ce qui me rend dingue c'est que dans une société où l'on réclame que la femme soit aussi polyvalente que l'homme on ne puisse pas fléchir sur quelque chose. Parce que oui, c'est parfois pas si facile de gérer le quotidien, les enfants, le couple. Car en plus d'être femme, il faut être et mère, et amante, et aimante, et gestionnaire. Parce qu'on est capable de faire deux choses à la fois. Parce qu'on est les plus fortes.

Et on appelle la femme "le sexe faible" ?
Comme on dit dans nos campagnes "Bondiou!"

Il me semble que la crainte est normale lorsque ces chamboulements arrivent. On va vers l'inconnu. Et même informées, il est normal à un moment (comme tout être humain normalement constitué) de se poser des questions et de douter sérieusement de ses propres capacités. On ne nous rappelle jamais assez qu'on a le droit à l'échec. En tant que petit boulet de service je passe mes journées à me tromper sur des tas de trucs aussi futiles qu'importants...

Alors mesdames et mesdemoiselles je suis de tout coeur avec vous! Cessez de culpabiliser, les gens qui vous jugent n'en feraient certainement pas le quart...
Rendez-vous sur Hellocoton !

05 mars 2011

La Quête

Depuis quelques semaines, je cherchais des chaussures d'hiver de manière intensive. Pourquoi est-ce que je me réveille au mois de février pour ce genre d'achat?

Tout remonte à l'achat d'un slim (mon premier!) chez Promod en décembre dernier, brut avec un léger délavage, c'est exactement ce que je voulais.
Ce que je n'avais pas envisagé c'était qu'il fallait des chaussures spécifiques pour ce genre de pantalon... Tout début janvier, j'avais trouvé une paire de petite bottines lacées pas chaudes du tout, mais disons que pour le prix (20€) l'esthétique était pas mal... J'étais heureuse et épanouie de pouvoir porter mon slim à toutes les sauces. Voilà qu'un malheureux jour de février, CRAC la semelle fendue nette, en deux. Pour le prix, ça ne valait pas le coup de les faire réparer.

Je me suis lancée dans une quête éperdue à la chaussure d'hiver qui aille avec mes slims. Mais cette fois-ci je voulais de la qualité, du confort et de l'esthétique (pas chiante quoi...). Semaines après semaines, j'allais de déceptions en déceptions... D'autant que les collections Printemps/Eté sont déjà bien installées-ce qui me fait bien rire car notre chère Bretagne nous offre jusqu'en avril des températures avoisinant les 4 degrés le matin...- donc pas évident.

Et hier, par une belle fin d'après midi, en allant chez Besson Chaussures regarder les fins de soldes elles sont là. Belles, confortables et abordables (à -50%).
Essayées, validées.
L'hiver peut continuer paisiblement.




bottines Tamaris: 34€
Rendez-vous sur Hellocoton !

01 mars 2011

Une question d'élégance

Sur ma route de lectrice invétérée s'est présenté un bon livre, un très bon même.


L'élégance du hérisson de Muriel Barbery bouscule les idées reçues et les codes sociaux qui nous entourent.

Prenez un immeuble avec des familles aussi diverses que variées, une concierge étrange, une gamine un poil taciturne.

Cette concierge est étrange aux yeux des gens de l'immeuble qu'elle garde. C'est une érudite qui refuse de le montrer pour conserver le peu d'intimité que sa loge lui offre, et pour se jouer des locataires qu'elle voit passer tout au long de la journée..
Dans le batiment, une fillette qui se sent incomprise de sa famille, dotée d'une intelligence et d'un esprit critique aiguisé.
Bref les personnages évoluent dans un vrai contexte, un vrai voisinage, Muriel Barbery nous dépeint parfaitement l'ambiance qui règne dans l'immeuble, ses familles opposées, ses clans... On s'y croirait!

Ce que j'ai aimé? Le double-jeu de cette femme entre son érudition et sa condition professionnelle. Cette gamine juste bluffante par ces réflexions. La critique de la bourgeoisie.

Ce que j'ai moins aimé? Quelques longueurs dans la narration.
Rendez-vous sur Hellocoton !